Le Pont Tournant
Le Pont tournant, dont on voit encore les vestiges, surplombait le canal périphérique. C’est par l’axe de la grande avenue que l’on entrait autrefois dans le domaine.
Le Pont tournant, dont on voit encore les vestiges, surplombait le canal périphérique. C’est par l’axe de la grande avenue que l’on entrait autrefois dans le domaine.
Situé dans le potager, le Temple de Pomone – déesse romaine des jardins – est un charmant petit pavillon (XVIIIe siècle) que l’on aperçoit par les axes transversaux du parc et de l’Orangerie.
La Ruine est très caractéristique des jardins de l’époque romantique. Elle rappelle certains éléments des villas romaines et fut construite à la fin du XVIIIe siècle. Elle se trouve dans le parc privé.
Le Parc aux Daims n’est pas accessible au public. C’est là que se trouvent l’obélisque du prince Charles, le temple de Morphée de Bélanger et l’île de Flore en forme de trèfle.
Jusqu’en 1925 environ, on y sciait la glace pour la conserver dans une glacière située au-delà du potager, sous une grosse butte.
Cette glace pouvait encore être utilisée en plein été.
Dès la fin du XVIIIe siècle, dans la partie nord du bassin, deux niveaux de profondeur permettaient aux dames de s’y baigner.
L’année européenne des Parcs et Jardins de 1993 a permis la restauration du « bassin des Dames » avec l’aide de la Région Wallonne.
Le prince Antoine de Ligne en a renouvelé les charmilles.
Le cloître, un des coins les plus charmants du parc, est entouré de deux rangées de charmilles rappelant les cloîtres entourant les jardins d’abbayes.
Le pendant de l’allée du Doyen de l’autre côté du parc. À l’origine, le Mail est une longue allée sablée où se pratique un jeu de boules en bois (le mail). Cependant, le terme désigne aussi une promenade de jardin. Cet espace allongé, constitué d’une allée généralement bordée d’arbres en alignement, est destiné à la flânerie.
Le Quinconce a été planté de hêtres pourpres entre 1948 et 1950. Ils ont remplacé les hêtres verts abattus par une tempête en 1942.
Le Quinconce est un petit parc d’agrément proche de la demeure, assurant la transition entre le jardin régulier et le parc de chasse. Ce bosquet destiné à la promenade tire son nom de la disposition des arbres selon le modèle du cinq des cartes à jouer.
Le Prince Claude-Lamoral II s’adresse, en 1742, à Adrien Henrion, sculpteur formé par Pigale, pour orner la tête de la pièce d’eau par le groupe de Neptune, Eole et Aquillon.
Première salle de verdure dans l’enfilade des plates-bandes, le Boulingrin est typique des jardins français mais son nom proviendrait de l’anglais Bowling green qualifiant un jardin où l’on joue aux boules. Le Boulingrin de Belœil est dit simple : c’est une pièce en forme de cuvette à fond plat uniquement plantée de gazon. Il est limité par des banquettes de charmes.
L’eau des trois sources alimente tant les « Miroirs » que le « rieu d’Amour ». La plus grande s’appelle « La Belle Baigneuse ». En 1755, un curieux phénomène se produisit : l’eau jaillit à 7 mètres. L’aigle en bronze marque la place.
À en croire la légende, si on jette une pièce de monnaie dans la plus petite (également la plus profonde) d’entre elles en émettant un vœu et que le vœu soit entendu, on voit apparaître de petites bulles à la surface de l’eau. René Pechère fait remarquer qu’il est de bon augure d’employer à cet effet une vieille pièce (percée) de 25 centimes.
Ces bassins était autrefois bordés de charmilles très basses.
A force de persévérance, le prince Antoine a pu les remonter aux deux tiers de la largeur de la vue, selon le canon de Dezaillier d’Argenville, architecte de jardins du XVIIe siècle.
Prend son nom de sa forme. Alimenté par sa propre source, il ne gèle que par un très grand froid. Il était entouré de hêtres pourpres, disparus en raison notamment de l’humidité du sol.
Le Rieu d’Amour, petite fantaisie créée par Charles-Joseph dans le parc de son père au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Si le nom du lieu évoque les poissons colorés qui l’animaient, son identité s’affirme avant tout par les nombreuses fêtes qui s’y sont déroulées. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le jardin sert de décor aux bals, aux fastes et aux animations de tous genres.
La particularité du bassin est d’être ceinturé de magnifiques berceaux de verdure formés d’une palissade de charmes.
Les anciens pensionnaires disparurent suite à l’appétit des hérons et autres prédateurs.
L’Allée du Doyen de 600 m de long dont les charmilles ont 6 m de hauteur. Ainsi nommée car le Doyen de Beloeil avait coutume de la parcourir en lisant son bréviaire.